samedi 30 juin 2012

We Victory, Open Hands, You want it ?

be open

open
you open
what issues ?
who has to ask ?
Who must respond
?

Qui séjourne en prison ?

be open
open
you open
what issues ?
who has to ask ?
Who must respond ?

Qui pleure au parloir ?

be open
open
you open
what issues ?
who has to ask ?
Who must respond ?

Qui Agit Pour Plus d'Humanité ?

be open
open
you open
what issues ?
who has to ask ?
Who must respond ?
 
Qui à jugé et Comment ?

be open
open
you open
what issues ?
who has to ask ?
Who must respond ?
 
Qui organise la violence ?

be open
open
you open
what issues ?
who has to ask ?
Who must respond ?
 
Qui est tombé dans le panneau ?

be open
open
you open
what issues ?
who has to ask ?
Who must respond
  ?

Qui Culpabilise ?

be open
open
you open
what issues ?
who has to ask ?
Who must respond
?

Qui Met en Défaut ? Qui Disqualifie ?

Affaiblir
Mettre à l'épreuve
Destabiliser
Confondre
Réduire au Silence
Amalgamer

Les effets d'influence
Les rapports de force
La vulnérabilité
Le conflit
Les grands ensembles
Dedans
Dehors

Qui a pensé au Soleil ?
Qui respire le Ciel ?
Qui cultive la Défaite ?
Qui se pose des questions ?

be open
open
you open
what issues ?
who has to ask ?
Who must respond
?

Qui Condamne à jamais ?

O grand Jamais, le Pardon
Ne Pardonnez de Rien,
Arrogance

be open
open
you open
what issues ?
who has to ask ?
Who must respond
?

We Victory
Open Hands
You want it ?

See
Open Hands
I do not believe in Urns
See
Do not Wait The last drop of rain
It was the victory
In the presence

Open Hands
I do not believe in Urns
see
Do not Wait The last drop of rain
It was the victory
In the presence

I swear
You're Here, Rain, Wind,
C'est Now
Take The Best
Losing is not Victory
Knowing Loss Is a Way








vendredi 29 juin 2012

Sept - Îles - Le Troisième


Cabinet pressurisé d'ouvrages bienséants à montrer, telle science infusée en un seul homme, bureau laqué, pièce lustrée, volonté de fixer honoraires gonflés, homme fardé d'obédience psychanalytique freudienne, cheveux noirs, gras et chaussures trop pointues pour être honnêtes, sourire affecté en grand, éclaté d'orgueil.

Vous n'avez pas le droit de fumer dans mon bureau, annonce t-il à ses clients.

Dés pipés car lui-même pipe au lèvres, glougloutante, pendant ses consultations.

Sept Îles - Le Deuxième


Tandis que sa femme s'occupe de la maison et des deux jeunes enfants, Monsieur, salaire très confortable, sort. Une étudiante qui se prostitue, pour payer ses études. Monsieur est sympa. Petite chambre d'hôtel. Avec lui, elle ne craint rien, c'est un client confortable, Géographe. Il Paye cash. Mademoiselle croit choisir et en quelque sorte, c'est ce qu'elle fait.

Elle évoque parfois pourquoi elle fait ce qu'elle fait.




Lui, se penchera là-dessus un peu plus tard.


Sept Îles - L'Un


Les attaches sont fines, le corps souple et malgré le tempérament posé, et des yeux qui captent, l'écume vient mais pas pour amoindrir cette présence. Et l'on devine des flots, devenus de plus en plus doux qui se heurtent au corps.

L'image est de Vent et d'Écume.

Cette Nuit, j'ai grandi

Je ne m'y attendais plus, c'est tombé sur le papier journal, les nuages ont fondu sur les mots qui se sont effacés, alors que je m'attendais à de la glace parfum coquelicot. Comme quoi, tout grand qu'il fusse, le sentiment se transformera, en émanerait, espérons je, toute une floraison de je ne sais quoi, qui m'éviterai cette fois, de manger les nuages.

Sept Iles - Dont Quatrième


Quatre fois Deux Amis, Voilà qui nous ferons parfaitement ancrage et lueur amicale de bienveillance, Merveille, Si vous avez la chance d'avoir Des Hommes, Amis, Gardez ces Îles De Vent Frais.

jeudi 28 juin 2012

Si tant est que je ne le fusse, J'aurais pu empêcher ton envol, n'est-ce pas ?


dimanche 24 juin 2012

Pas De Veine Pour Amanda

Un, deux, trois ailes : avant de se mettre au lit et de s'endormir, je me fais les ordonnances et personne n'y voit rien puisqu'il est interdit de me parler. Comme cela, c'est assez, je peux administrer et absenter les conclusions, personne n'ose poser la question, c'est vrai que je suis presque en dessous du menu, à la limite, sciène, c'est ce que j'aurais voulu, ne pas que cela s'arrête, mais cela n'a pas été possible. Je ne saurais pas mieux comment gérer le reste, c'est pour cela que je fais semblant d'aller, je missive les relations, évite de parler, virevolte et tourne le dos quand cela m'arrange, à part pour lancer mon point de vue, sans risquer l'échange, je préfère le mépris.

jeudi 21 juin 2012

Ainsi Soit Pluie


Que la grâce et la beauté de ton être s'ouvre aux cieux, monte vers La Lumière, Ainsi Soit Pluie.

"YUWIPI - PETITES LUMIERES DE NULLE PART "

"
Imaginez une obscurité intense, si opaque qu'elle en est presque solide. Elle flotté autour de vous comme de encre, vous enserre comme le velours d'une tenture. Elle vous isole du monde chaque jour, vous oblige à vous retirer profondément en vous-même, elle vous fait voir non plus avec les yeux mais avec le coeur. Vous êtes aveugle et pourtant, vous avez les yeux ouverts. Vous vous tenez à l'écart, mais vous vous savez partie du Grand Esprit, vous ne faites qu'un avec les êtres vivants.

Et de ces ténèbres s'élèvent le battement de tambours, l'écho des prières, les chants aigus. Et entre ces sons votre oreille perçoit les voix des esprits - des sons menus, chuchotements de spectres, murmures de spectres fantômatiques. Des lumières volètent, fugitives, à travers la pièce, petits éclairs de lumière qui, de l'obscurité, viennent à vous. Des crécelles flottent dans l'air, vous touchent la tête et les épaules. Vous sentez les ailes des oiseaux qui vous frôlent le visage et le léger contact d'une plume contre votre peau. 

Et toujours revient la vibration du battement de tambour qui emplissent l'obscurité et les espaces vides en vous même ; ils vous font oublier ce qui encombre la tête et leur rythme épouse votre corps.

"
De Mémoire Indienne,
Tahca Uschte
Richard Erdoes
Terre Humaine Plon

mardi 12 juin 2012

Adversus

Poètes du Japon
Murasaki - shikibu
Poèmes
Publication Orientalistes de France


"A quelqu'un dont j'avais ouï dire qu'un malheur pareil au mien l'avait frappé, j'avais fait transmettre ceci : ( Le livre ayant été déchiré, la suite à été perdue sans rémission.)"
Lieux : Village Adversus

Au village Adversus l'on ne cueillait de fleurons chez qui que ce soit. Honni soit qui mal y pense c'est à dire contre les rumeurs qui étaient les poumons du village Adversus. TaTaTa après une entrée abracadabrante et irrésolument mal vue - un doux vent de scandale souffla considérablement  sur lui et dans son dos de plus si lentement que ce fût au point de le rendre fou - TaTaTa qui ne parlait donc strictement que le langage des fleurs et des oiseaux essaya de s'ouvrir aux questions qu'il trouvait sans intérêt auprès des villageois. Mais il ne pût pas et se mit à puer pour tout le village. 

Personne ou presque là bas ne connaissait les murmures des pierres qui parlaient à TaTaTa. Aussi savait-il absolument tout sur tout car les murs des maisons qui entendaient eux aussi, parlaient, ainsi que les pierres, tandis que les yeux révélaient la totalité des pensées et des intentions quand ce n'était pas les éléments du passé qui jaillissaient : ainsi était TaTaTa.

Pour se calmer, TaTaTa erra autour des marais et des bois, chevelure hirsute, suintant comme une épave sur les flots, qui aurait absorbé de l'huile de poisson fraîche. Tout le monde détournait le regard en sa présence hormis quelques yeux inquisiteurs fixés pointe de couteau sur le pourtour de sa vie et surtout pour entendre les fautes à se répéter les uns aux autres le concernant et de décrire comment et par quoi et par qui et pourquoi il puait. Et comme cela était œuvre de mépris et de fête, les villageois, croyant avoir affaire à TaTaTa alors qu'il s'agissait de leurs propres pensées et les plus nauséabondes, profitèrent de l'aubaine pour bien se régaler depuis cette vision stagnante (le degré zéro) et salutaire (le bas seuil de la pleutre et inconsolable vilénie) pour leurs habitudes, en périphérie de rien du tout (comme réelle pensée, rien donc en périphérie mis à part le néant de l'absurde).

En réalité son odeur était celle de la Terre : TaTaTa !

Au village Adversus, il fallait surtout posséder des terres et être fort pour se réjouir à outrance du malheur des uns contre les autres, ce en quoi la majorité des habitants excellaient hormis quelques rares perles d'entre eux.

TaTaTa après avoir consenti à essayer de communiquer comme il se désolait de n'être pas dans les meilleures dispositions pour pouvoir s'épanouir et se réaliser comme il le voulait, pour éviter de se faire massacrer, décidé à partir et bien que quelque peu mis à la porte du village et détesté par ceux là même qu'il ne connaissait pas, s'enfuit et se réfugia à la hâte au sein d'un autre pays.

Stupeur, dès son arrivée en ce nouvel état, tous le monde devint Fou de son odeur si particulière dont s'enivrèrent chaque habitant. Tout le monde l'entourait et voulait le toucher.

Le monde se mit à l'aimer.



Inspiration issue d'un conte lu dans un livre de sagesse

jeudi 7 juin 2012

Et Pluie

Cette peur tient dans une poche, elle est vivante et présente et mes paroles la porteraient comme une pluie de saison. Cette saison tient dans mes rêves, mes mots l'environnent, mes journaux qui ne s'ouvrent qu'au moment ou je pluie.

Cette Pluie tient dans mes veines. Elle est brûlante sous la glace et s'impatiente de ma vie, et mon arbre la brûle comme un feu ardent. Pourtant, brillance lointaine, mes mots, mes paroles et mes pensées te gardent entière, car toi seule, tiens dans Mes Journaux De Pluie.

dimanche 3 juin 2012

Guetteur


 Guetteur,


Il ruisselait d'impatience devant cet élan et attendait ce feu d'artifice qui succédait à la prise.  L' escargot  qui se frayait un chemin devant lui, posé sur l'écume d'un buisson ne retint aucunement son attention. Son regard se portait au loin, car la vision proche, balayée simplement  des yeux, ne lui convenait pas. Le lointain constituait son repère, son assise, sa conviction. Il faisait preuve d'un réalisme crû, dépourvu de trop bonnes intentions.

Sa propre route avait été parsemée d'embûches, et il avançait seul, même accompagné. Une partie de ses fils avaient été déchirés le jour où devant lui se trouvait la voiture blanche, retournée sur le bas côté de la route, dans l'herbe humide, un matin de printemps.

Il comprit immédiatement.

Quelque surprise que ce fût, tout son corps se mît à trembler, et son regard se porta sur son frère, juste un peu plus grand que lui. Le plus grand enserra les épaules du plus petit, éclaté par la douleur et se serra contre son petit frère.

 - Viens, lui intima t-il, on file.

Ils avancèrent sur l'autre versant en bordure de route, et n'osèrent plus se regarder, trop secoués par l'image. L'un comme l'autre gardèrent toujours ce regard particulier qui se portait vers l'horizon. Cela s'était refermé sur eux. Le grand frère, tempérament vif et cinglant battait la campagne pour promener le chien et tirait de temps en temps. Le petit, frondeur, guettait comme nul autre. Tous deux heureux d'être là, inscrits dans le temps, un temps mesuré chaque jour, finement, depuis.

Depuis l'enfance envolée à jamais, lors des tirs, quelques animaux échappaient à la sentence de mort quand son cœur acceptait dans un relâchement, une trêve. La respiration était toutefois contrôlée pour ne pas se démunir d'une stature ancrée. Tenir. Être droit. Tout ce qui était droit était magnifié, droite salvatrice. Dans le même temps, une autre connaissance d'autres versants, au bord de certaines autres routes faisait parti d'eux, reliant en connexion interne une impassibilité cruelle et la vulnérabilité cachée, aussi, et dans le même temps, les lucarnes de toutes brèches étaient fêtées, la blessure déguisée sous les sarcasmes, si ce n'est qu'une très grande perceptibilité, vivait en eux, par ce talent un peu moins droit, le seul pour lequel ils acceptaient de se courber de temps à autre et de se laisser atteindre : voir les failles et les comprendre sans trop s'y attarder. Ne pas se figer comme autrefois. Effleurer le sens à contre cœur de marmots esseulés par l'absence.

Ce matin là, Maman ne revint pluie.

vendredi 1 juin 2012

Vole

Une idée partagée, une aspiration, l'orientation de n'importe quelle action reprise en totalité, non pas par authenticité mais pour en faire une représentation, un métier, une idée qui soit vendue comme sienne au pèlerin anémié d'admiration, et à ceux qui restent au présent dans le cercle d'amis est déstabilisant, en ce sens où, curieusement l'égo s'en trouve sollicité et pour lui tourner le dos et pour le regarder en face. 

Car plus grand est le vol, plus grand est l'étonnement, et lorsque que l'on constate autant chez l'ami que pour une connaissance, à quel point le mot influence part à la dérive sur les murs de la personnalité de l'autre, qui fait sa vie à partir de vos propres projets et montre la construction de sa vie comme  une clé personnelle du succès (quelqu'un qui fût proche, ou bien l'une de ces rencontres fortuites), l'on se demande quel effet de séduction l'on à pu opérer sur l'autre, pour  au final en constater l'effet du dépouillement sur soi.

Tout cela pour dire que souffle et Vole, ce nouvel auteur qui me vrille, je me le garde et je ne le partage avec personne, je laisse retomber mes petits bouts de papiers où personne ne saura.