mardi 31 juillet 2012
De LA GRÂCE Pour TOUT
"Enfermer des corps est un crime d'État"
De LA GRÂCE Pour TOUT
Texte à Saisir :
Vivre dans la lumière s'est stopper irrémédiablement,
l'existence des prisons
Car les prisons sont l'œuvre du châtiment
Que nul n'a le pouvoir de donner
Car Emprisonner est un crime contre l'humanité
Humer, Voler, Hip Hoper, Emprunter,
Chanter, Donner, Piler, Partager, Aimer ?
Crier, Rapper, Traduire, Transporter :
ETC...
Liste Non Exhaustive
Vivre dans la lumière s'est stopper irrémédiablement,
l'existence des prisons
Car les prisons sont l'œuvre du châtiment
Que nul n'a le pouvoir de donner
Car Emprisonner est un crime contre l'humanité
Inutile d'enfermer, demandez à ceux qui sont en prison comment ils peuvent
Inutile d'humilier, demandez à ceux qui sont en prison ce qu'ils veulent
Enfermer des corps est un crime d'État, nous en sommes tous Responsables
Demain, vous le saurez
Demain, enfermer des corps sera jugé comme crime contre l'humanité
Vous creuserez votre propre tombeau
Inutile d'enfermer, demandez à ceux qui sont en prison comment ils peuvent
Inutile d'humilier, demandez à ceux qui sont en prison ce qu'ils peuvent
Enfermer des corps est un crime d'État, nous en sommes tous responsables
Inutile de condamner
Si vous ne voulez pas regarder ce qui se passe dans les Prisons
Si vous continuez de sanctionner, vous trouverez le crime sur votre chemin
Car les odeurs de prison étendront leur odeur sur votre sillage
Inutile d'enfermer, demandez à ceux qui sont en prison comment ils peuvent
Inutile d'humilier, demandez à ceux qui sont en prison ce qu'ils peuvent
Enfermer des corps est un crime d'État, nous en sommes tous responsables
Inutile de condamner
Cela reviendra dans vos vies,
Votre Corps se trouvera enfermé lui aussi dans une autre dimension que vous n'imaginiez pas,
L'univers ne vous laissera pas commettre une telle abomination
Inutile d'enfermer, demandez à ceux qui sont en prison comment ils peuvent
Inutile d'humilier, demandez à ceux qui sont en prison ce qu'ils peuvent
Enfermer des corps est un crime d'État, nous en sommes tous responsables
Inutile de condamner
Et demain vous souffrirez à votre tour,
De n'avoir pas vu que vous ne pouvez rien régler en empêchant les corps
De laisser leurs fils libres d'aller de l'avant
Inutile d'enfermer, demandez à ceux qui sont en prison comment ils peuvent
Inutile d'humilier, demandez à ceux qui sont en prison ce qu'ils peuvent
Enfermer des corps est un crime d'État, nous en sommes tous responsables
Vivre dans la lumière s'est stopper irrémédiablement,
l'existence des prisons
Car les prisons sont l'œuvre du châtiment
Que nul n'a le pouvoir de donner
Car Emprisonner est un crime contre l'humanité
Inutile de condamner
C'est le premier des défis
Faites vos jeux, Perdez tout :
Voyez
Sans aucun ressentiment
Voyez
Sans aucune pensée
Vous y trouverez des conséquences chez les enfants
Vous entraverez l'enfance et la liberté des jeunes gens
Vous casserez l'absolue volonté de liberté
Vous vous tromperez
Automatiquement
Inutile d'enfermer, demandez à ceux qui sont en prison comment ils peuvent
Inutile d'humilier, demandez à ceux qui sont en prison ce qu'ils peuvent
Enfermer des corps est un crime d'État, nous en sommes tous responsables
Inutile de condamner
Je parle d'écouter
Ceux qui sont jugés
Je parle de pouvoir saisir
Ce qui n'est pas dans la lumière
C'est la seule façon
Inutile de condamner
C'est le premier des défis
Faites vos jeux, Perdez tout :
Voyez
Sans aucun ressentiment
Voyez
Sans aucune pensée négative
Lorsque vous condamnez,
Vous vous condamnez vous même
De LA GRÂCE Pour TOUT
Inutile d'enfermer, demandez à ceux qui sont en prison comment ils peuvent réparer
Inutile d'humilier, demandez à ceux qui sont en prison ce qu'ils peuvent créer
Enfermer des corps est un crime d'État, nous en sommes tous responsables
Inutile de condamner
Qui connaît la souffrance du bourreau ?
La souffrance en prison
Qui saura la voir
Qui saura la comprendre
Qui osera le défi ?
De Ne plus Enfermer
Faites vos jeux, perdez tout
Inutile de condamner
C'est le premier des défis
Faites vos jeux, Perdez tout :
Voyez
Sans aucun ressentiment
Voyez
Sans aucune pensée négative
Voyez
Sans aucun ressentiment
Voyez
Sans aucune pensée négative
Dans les prisons, il y a de très jeunes gens,
Sous les jeunes gens,
Les grands ensembles,
La Famille et L'État
De LA GRÂCE Pour TOUT
Inutile d'enfermer, demandez à ceux qui sont en prison comment ils peuvent
Inutile d'humilier, demandez à ceux qui sont en prison ce qu'ils peuvent
Enfermer des corps est un crime d'État, nous en sommes tous responsables
Inutile de condamner
Vivre dans la lumière s'est stopper irrémédiablement,
l'existence des prisons
Car les prisons sont l'œuvre du châtiment
Que nul n'a le pouvoir de donner
Car Emprisonner est un crime contre l'humanité
Enfermer des corps est un crime d'État, nous en sommes tous Responsables
Ne Croyez PAS
Ne Vous Croyez Pas
Meilleurs
De LA GRÂCE Pour TOUT
lundi 23 juillet 2012
D'où ?
Devant lui se trouvait un objet qu'il regarda attentivement,
les aspérités et les veines du bois comme la couleur propre à cette teinte naturelle,
si légère à son esprit aujourd'hui,
l'apaisa.
les aspérités et les veines du bois comme la couleur propre à cette teinte naturelle,
si légère à son esprit aujourd'hui,
l'apaisa.
Il contourna l'objet du regard,
s'arrêta aux endroits qui captaient son attention et le vit dans toute sa dimension,
heurté par les rayons du soleil,
irisé de l'arc en ciel qui se créait autour de ses formes.
s'arrêta aux endroits qui captaient son attention et le vit dans toute sa dimension,
heurté par les rayons du soleil,
irisé de l'arc en ciel qui se créait autour de ses formes.
Bien sûr, s'il n'y avait le soleil, rien ne serait visible,
et il repartirait d'où il était venu,
mais d'où ?
et il repartirait d'où il était venu,
mais d'où ?
samedi 21 juillet 2012
Fonderie De Palmiers, 1930
Au-dessous de lui, derrière la rambarde métallique, le métal attendait le cuviste : qu'il utilise la barre et la masse afin de lui casser la crôute. Il devait se tenir au dessus de celle-ci en se perchant sur une des barres de fer disponible pour accueillir ses pieds qui devraient sentir comment l'élan qu'il choisirait le mettrait sous le statut d'équilibriste au dessus de la cuve de métal en fusion. Il lui fallait tout de même parfois éviter les projections de métal inconscientes de leurs effets possibles et ne pas se faire crever la peau.
Quelque chose échappa à tout le monde. Devant lui la chaleur assourdissante lui fit fermer les yeux et les émanations de gaz le troublèrent. Ses yeux le brulaient, étaient rouges et il eût un étourdissement passager tandis que le pique feu trop lourd l'obligea à se pencher en avant au dessus du métal en fusion. Pour cette journée de 23 heures entrecoupée d'une heure pour rentrer dormir et manger dans la chambre partagée avec son collègue, il toucherait 75.60 F soit 3.150 F de l'heure. Il ne misait pas sur la prime d'assiduité mais rendait service. Il l'avait fait de bon cœur. Remplacer son premier collègue et ami avait été entendu car celui-ci, atteint d'une grippe violente ne pouvait plus se lever pour aller travailler. Le Deuxième homme, 25 ans, ayant un an d'écart avec son collègue, ami et camarade avait été absorbé intégralement. Le Premier homme, Jamais ne l'oublia.
jeudi 19 juillet 2012
Grains Des Abroholos
"Grains de Pluie ou de Tonnerre de type frontal près des îles Abroholos au large du Brésil, principalement de mai à août" :
mercredi 18 juillet 2012
dimanche 15 juillet 2012
Le Coup Du Moineau
Elle courait derrière lui sur le gravier fin et léger, porteur de gris, glissa sur le trottoir par enjambée, frissonnante de violence, emportée par son élan vers lui qui fuyait le dos vouté tandis qu'elle dégoisait à outrance, alors qu'il se fit encore plus haletant, et détalait ventre à terre, puis détendit son corps et relâchant sa prestance pour pouvoir se rapprocher du sol, il tourna sur lui même et s'enquilla sous le fiacre à pas de chat, alors qu'elle était prête à l'emplâtrer :
Hurlante, elle pétaradait encore comme une écorchée vive alors que lui qui en prenait pour son rhume, leva l'œil, reprit sa respiration puis à l'abri sous le moteur, baissa les yeux, n'ayant pas même l'air d'avoir avalé un pied de table car on ne saurait retenir le chat quant il a goûté à la crème, ainsi le greffier venait de faire le coup du moineau à dame pie, ayant englouti le contenu de son nid.
Hurlante, elle pétaradait encore comme une écorchée vive alors que lui qui en prenait pour son rhume, leva l'œil, reprit sa respiration puis à l'abri sous le moteur, baissa les yeux, n'ayant pas même l'air d'avoir avalé un pied de table car on ne saurait retenir le chat quant il a goûté à la crème, ainsi le greffier venait de faire le coup du moineau à dame pie, ayant englouti le contenu de son nid.
jeudi 12 juillet 2012
mardi 10 juillet 2012
Sept - Îles - Du Sixième
Avec le silence dans l'instant cet homme est là, il magique une seconde pour toute la vie.
Sept - Îles - Le Cinquième
Le cinquième à la peau claire, il est fin, de corps et d'esprit, il aurait aussi si l'on observe un peu une coloration de la peau légèrement basanée, son corps diffuse le mystère, il est joyeusement étonnant, si vous le rencontrez il flottera dans votre esprit, il n'aime pas qu'on le regarde de trop près d'une certaine façon, et dans ses yeux colorés de transparence grise et bleutée sur fond brun, l'on voit une goutte du passé accrochée à son dos, qui le tire malgré lui quelque part ou il ne voudrait pas aller, il semble avoir une sensibilité sublime, et ses lèvres seraient comme de la pulpe éternelle, c'est un homme de toute beauté, s'il veut se laisser prendre.
Il ne le voudra surement pas. Un peu trop très, il semblera proche et subrepticement, s'enfutera sur son île. A moins qu'il ne soit totalement renversant, et renversée vous le serez.
lundi 9 juillet 2012
Livre I, Chapitre XII - Le Point de Rosée
Irisée, une
transparence, ombrée et scintillante par à coups se mouvait devant Pinocchio.
Interdit,
Pinocchio souffla :
- Qu'est-ce ?
Un appel
retentit et Pinocchio, flamme de bougie, vacilla dans l'herbe.
La présence le
bousculait et l'intriguait.
Il croyait
reconnaître une forme.
Une douleur
profonde l'entailla : le reflet de Sieur Grillon, devant lui.
La sensibilité
de Pinocchio était resté inerte à ses avertissements.
Comment
accepter un conseil et en même temps, être libre ?
Pinocchio
entendit un chant qu'il ne reconnut pas mais qui lui était pourtant familier.
Il était fébrile maintenant. Comment se faire confiance et écouter quelles
perceptions étaient les bonnes ? Le Grillon chantait. Doucement, devant
Pinocchio, le Grillon mesura les conséquences de ce qui avait eu lieu entre
eux. Prêt à rejoindre ses nouveaux amis, Pinocchio ignorait à nouveau la voix
venue le guider. Les Chat et Renard s'étaient évanouis dans la soirée et les
pièces de Pinocchio en poche, de se glisser au loin, finir de se gausser de
tant de naïveté. Et Pinocchio de se réjouir et ne comprendre. Sorti de
l'Auberge mais pas en tout point, Pinocchio de vouloir les retrouver. Multiplier
ses pièces, c'est tout ce à quoi il songeait. Les harmoniques du Grillon et
cette voix de l'au-delà qui lui indiquait une nouvelle fois le danger et la
présence d'assassins et de rentrer à l'Auberge plutôt que de s'aventurer en
lieux interdit pour piètre Pantin laissait notre lauréat de bois. Après avoir
constaté que Pinocchio n'était nullement affecté par ses transmissions, Le
Grillon inonda le corps de Pinocchio, bois de rose au cœur, rose vif en
périphérie, amour absolu et réel. Et disparu.
Pinocchio
s'éloigna de deux ou trois pas. Le bruissement de l'herbe fraîche, pendant le
coucher de soleil et la vision de quelques gouttes de rosée firent frissonner
Pinocchio. L'odeur et la composition de la terre, ses particularités le
confondait en un émoi totalement indéfini comme chaque fois qu'il se
trouvait en contact avec La Nature et particulièrement à l'heure du point
de rosée. Une merveille de connexion avec toutes les plantes et les arbres se
glissait alors en lui et il pouvait sentir les vibrations qui ne séparaient
plus en rien son corps de celui de l'environnement. Il se sentait entier. Le
dialecte perceptible de cette Terre, son essence s'emparait de lui et la
structure même de son corps, sa forme se muaient en une quiétude profonde, plus
encore l'odeur de la Terre transcendait la réalité, plus haute : ce nouvel
équilibre dans l'air et le calme propice au relâchement du corps, lui affirmait
sans ambages quelle maîtrise il avait de lui et combien il se respectait. Il
avait même l'impression de s'aimer. Les variations individuelles de son être
avait un sens.
Cette
expérience nouvelle, il la ressentait toujours comme telle y reconnaissant des
images d'autres expériences passées dont il ne connaissait plus l'origine. Et
de saluer en lui l'enracinement dans la terre comme en tous les êtres avec
lesquels il souhaitait le contact, l'harmonie avec toute forme de vie, la
fluctuation des échanges, la magnificence vraie retenue en un souffle, peur de
perdre la sensation avant de laisser cela le traverser. Les ondes étaient d'une
grande pureté, sans équivoque.
Dans cette
présence claire et légère à lui-même, cette accentuation profonde d'un réveil
impromptu, un flot d'énergie remontait tout autour de lui. Et plus de Lumière.
Pinocchio Livre I Chapitre XI Et pour aller au ciel, Pleurer
Devant les résistances de notre Pantin à ne
vouloir mourir sans rien dire, Trouillamine de s'émouvoir, de revenir sur sa
décision et de finalement le cœur s'ouvrir à la vision de Pinocchio.
Pleurer la poussière d'étoile, pas pour lui, non merci, mais finalement son Nez le chatouillait et contacté par cela :
- Je vous ordonne de vous taire, Pinochio !
Il Pleurait presque Trouillamine devant ce qui l'enveloppais comme à l'âge des
langes et de l'innocence. Pinocchio larmoyait épouvantablement pour un
Trouillamine insensible et cœur sec face à de tels épanchements qui se retenait
autant que faire se puisse.
Il n'est communément pas admis que les Vrais et
Grands Hommes pleurent pour de bon, grand bien fasse à ceux-ci et leurs garçons
d'avoir pour père, un Père capable de pleurer : Rivières dans les yeux,
Nouvelle fraîcheur. Et vous, j'avoue je vous en voudrait de ne pas encore
connaître cela.
Après moi pleurez, je vous en prie, si quoi ou
qu'est-ce vous appelle à cela :
Répondez Oui !
Comme vous le voulez...
Êtes-vous prêt ?
Un, deux, trois, Pleurez !
Oui, je vous l'assure, voyez par vous même -
excusez cette interférence - quels sont les branchements sur lesquels vous vous
mesurez ? A l'aune de quelle surprise accepteriez-vous vous suivre vous même où
vous auriez envie d'aller pleurer ?
Plus de silence écrasant car Trouillamine ne
menaçait plus personne, et une fête improvisée régala notre troupe de
marionnettes, et Pinocchio de fêter la vie avec ses nouveaux amis.
Et pour aller au ciel,
Faites escale,
En toute liberté,
Vous entendre,
Oui ?
Pleurer,
Dans ce monde,
Sans attente.
Comme Monsieur Trouillamine bouleversé prit ses
dispositions pour aider Pinocchio que l'histoire avait étonné par les liens qui
unissaient père et fils et que grâce à cela son cœur de pierre avait éclaté.
Comme Cinq pièces d'or filèrent par les airs dans
les mains de Pinocchio par le don de Trouillamine.
Comme Filous passaient par là, Pinocchio de
converser lentement mais sûrement jusqu'à se faire plumer comme une oie.
Comme si, de cette soudaine fortune richesse
puisse germer des œufs de Pâques en sus.
Comme Maîtres Renard et Chat au summum de leur
Filouterie et fort obséquieux se dévoilèrent Bandits Masqués dès que Pinocchio
eût évoqué l'Or en sa possession.
Comme Merle Blanc passait par là, Ambassadeur
d'un message porté à la conscience de Pinocchio se vautra dans la gueule du
Chat.
Comme Chat fit mordre poussière au Merle plus
vert que blanc maintenant afin de cajoler Pinocchio de mièvreries comme
voulions emplumer notre poussin du mois d'août.
Comme Geppetto, prompt à la colère les eût
attaqués violement s'il était passé par là.
Comme Railleurs et Rois de la Feinte enjôlèrent
Pinocchio lui faisant prendre pour encas des lanternes magiques à gober,
toujours aux œufs, et que benoîtement les compères, ne firent voir que du bleu
à notre planté comme une asperge, l'esbroufée alors icône de ravissement.
Comme Pinocchio de voir le doigt plutôt que la
lune.
Comme nos Fieffés filous firent semer en tête
pièces d'or telles graines de pois de senteur jetées amoureusement pour
cueillir depuis cette avidité la fortune de Pinocchio.
Comme Pinocchio imaginait arbre d'or et déjà,
flaque d'eau dans la tête, il tailla la route avec ceux-là.
Pinocchio Livre I Chapitre X Monsieur Trouillamine
Pinocchio, en avant toute pour regarder le
spectacle se trouva fort dépourvu quand Monsieur Trouillamine mal venu fût face
à lui, tout à sa hargne de ne pouvoir posséder Pinocchio contrairement
aux autres marionnettes qui faisaient le spectacle, le contrôle de leurs fils :
oui, vous le savez, les fils de marionnettes qui nous entourent et nous
relient les uns aux autres, connexions réellement libres si nous
n'attendons rien : nous ne voyons ces fils encore que par les sens,
ressentez-vous cela ? L'infini des perceptions ? Invitation ! Ayez peur,
pourquoi pas ? Mais venez avec moi :
Trouillamine fût fort peu dépourvu quand il vit
que Pinocchio dérangeait son spectacle : en vérité c'est lui qui montrait les
marionnettes et celles-ci reconnurent en Pinocchio un peu d'elles mêmes et le
portèrent à bout de bras, et de fait, les voilà qui transformaient le spectacle,
et les clients de se plaindre à haute voix car le spectacle était en cours de
représentation.
Monsieur Trouillamine trop heureux de pouvoir
mettre à néant un ennemi de cette nature qui menaçait soit disant son spectacle
mais surtout ses résistances et son empêchement à bien vouloir se rendre lui
même disponible pour l'écoute de ces marionnettes et bien sûr de lui-même.
Refus de se laisser influencer par peur de se perdre, de coordonner sa vie avec
puissance de contrôle des représentations. Les siennes aussi.
Et de vouloir jeter Pinocchio au feu pour activer
le foyer sous sa pitance pour se débarrasser définitivement de cet intrus qui
lui révolutionnait son quotidien bien rangé. Pas de coup de tonnerre pour moi
se disait Trouillamine face aux émotions.
Salutations !
Pinocchio Livre I, Chapitre IX Pied de Nez
Pinocchio devant Dieu à Geppetto : « Je te
jure de ne blesser personne et de faire mon devoir aussi vrai que je puisse te
le faire croire ». Et d'y croire, lui aussi mais très brièvement : Et vous ?
Croyez-vous au devoir ?
Comme neige au soleil, les serments de Pinocchio,
envolés dans le bleu du ciel fondirent tout aussitôt que dehors, une musique
l'entraîna loin de ces investigations de départ pour s'élever à l'école et
compter, chiffrer le quantum des possibilités : trop loin pour notre pantin qui
ne pouvait voir encore suffisamment pour comprendre comment
semer l'avenir dans le présent car enfin personne ne le lui avait donné exemple
en ce qui pourrait l'empêcher de naviguer aisément dans cette ville. Pas de
boussole pour Pinocchio.
Il entendait la mer, et derrière les odeurs
d'humus, les effluves salées entraient en lui et l'emmenèrent vers le son d'une
musique pour laquelle ses petites jambes de bois s'emballaient en une poussée
qui l'envoya droit à l'opposé de l'école et en courant, où il était sensé
apprendre et restituer en quelque sorte l'investissement de Geppetto sur son
fils : devant une cabane en bois devant laquelle foule, dans l'attente de
quelque magie qui ouvre les cœurs, les comportements et la créativité...
Mais Pinocchio hanté par la musique se dirigea
donc droit vers un théâtre de marionnettes abrité dans cette cabane pour
lequel il échangea les mystères de son livre d'Alphabet contre 3 piécettes afin
d'assister au spectacle en un Pied de Nez monumental et inconscient à Geppetto.
dimanche 8 juillet 2012
Pinocchio Livre I Chapitre VIII Mine de Tout
Sans pieds pour pouvoir se déplacer Pinocchio, une fois qu'il mangé le pain
noir, demanda à Geppetto de bien vouloir les lui remplacer. Geppeto le gronda
quelque peu pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas s'enfuir et le laissa
un peu réfléchir à ce qui s'était produit le jour précédent, puis, devant ce
petit qui ne pouvait plus marcher, Geppetto se laissa attendrir et se mit
illico à sculpter de nouveaux pieds pour son fils en bois.
Pinocchio, loin d'écouter son Papito, au lieu de
fermer les yeux et de s'endormir, se laissa choir et entrouvrit les yeux pour
laisser filtrer l'image de son père, et de l'observer en attendant.
Et Alors
?
Où notre
Pinocchio voulût encore plus et promesse de bois, mine de tout, changea de
regard pour annoncer des cracs à Geppetto, mais à vous-même, presque pas.
Où notre
Pinocchio demanda un Alphabet pour commencer l'école à tout prix et quelques
vêtements pour chanter au vent.
Où Pinocchio,
comme petit de voir sur ce visage de papa s'afficher la misère avec ce qu'elle
a de serré à l'intérieur du corps et ne ment pas.
Où
Pinocchio triste à mourir en émut les cailloux qui de surcroit, pleurèrent avec
lui, jusqu'à faire pâlir la lune. Et jour de lune vous reconnaîtrez au souvenir
de quelque nostalgie qui vous assaillirait, et de la marcher au bord de la mer,
dans le vent, je vous vois malgré moi, tremblement de vent et ouragan.
Où,
fi du corps, Geppetto, pour ne pas perdre la face et voir son Pinocchio
heureux, voulu tromper à son tour la justesse de sa perception et l'invita à
accueillir le don de l'Alphabet en échange de quelque veste cédée pour apporter
tendresse à son Pantin de fils qui l'attendit en attendant longtemps que prière
de pantin fusse exaucée : être habillé, ce que nul ne peut s'interdire afin de
faire double peau avec soi même comme on l'entend, même enfant.
Où
Geppetto, prit d'une soudaine frénésie, à cœur joie devant cette presque
inventivité reçue de nulle part habilla Pinocchio comme cela :
Plumes de
chouette pour recouvrir le dos, vieux sac en laine devant, bourrache s'il vous
plaît autour du cou, calmerait peut être la toux par ce bain de couleur et
infiltrerait de la joie dans ce pantin là pour qu'il ne reste pas si tard sans
espoir devant cette froide vie dans l'hiver, et ne devinsse alors et surtout,
pas un rien du tout mais un brave petit Pantin, nom de d'là, j'en veux, j'en
voit, v'la l'meilleur pour Toi ! admonestait t-il, Geppetto donc, à qui de
droit : devant l'éternel, Nom de Dieu ! Mais lequel entendra ?! Quel Dieu, Donc
?
Où
Pinocchio oublia tout devant cette tenue de rêve, pantalon de feuilles et
merveilles de bois, fleurs et chaudron sur la tête en guise de bonnet de laine.
Où
Geppetto, par delà la misère en sommeil, espoir multiplié par la joie décuplée
qui se fit en lui et qui transfusée en notre pantin, et qui de joie, explosa,
car la soupe du présent en était là. En était exactement là. Et se serra dans
ses bras. Ceux de Geppetto.
Voyez-vous là, je vous contacte souhaitant
pactiser avec vous pour la nouveauté, oserais-je alors laisser aussi tout ces
truques qui me tremblent. Cet état si intense.
A travers le regard, cela se met en œuvre,
les fils, je veux dire, les fils se réparent, par votre regard. Oui.
Pinocchio - Livre I Chapitre VI Murmures Et Vent
Un vent turbulent mêlé au froid violent de
l'hiver claquait et secouait toute la maison, de manière à ce que Pinocchio,
plongé dans ses pensées dût alors ressentir soudainement
en quoi le feu du vent pouvait influencer l'air, un quelque chose d'entier, une
force singulière, appréciable, presque endiablée, inimaginable pour un pantin
pas même conscient de la brise et déjà apeuré par les sons produits dans cet
étrange évènement. Contre toute attente, cela devint finalement une aide et
il s'écria comme un éclair, plein d'allégresse :
- Goûter le vent ! Rien de me sied autant
s'emballait Pinocchio comme la faim l'assaillait. Et le voici de passer
la porte, et se mettre face au vent, et de tenir debout, et de faire fi
de tout, foutre dieu que cela était bon de sentir chacune de ses cellules
vibrer à l'unisson, un champ d'amour spécial et stupéfiant par une nuit noire
ou pas un seul chat qui n'eusse voulu se faire porte voix de la tempête ni
n'eusse même osé s'aventurer dehors. En réponse à l'appel de la vitesse des
vents qui s'armaient pour entrer à l'horizontale à l'intérieur de Pinocchio,
explosion intime de méchants tumultes, parfois extraordinaires,
rafraîchissants, et de toutes les façons, comme un coup de tonnerre, il
avait maintenant l'âme à l'envers embarqué en un climat de braise, tendre et
glacée, sous influence, juste après ce tremblement de vent :
Le néant devant lui, pas âme qui soit en ce
froid, et voici Pinocchio de se mettre à tirer les larmes du premier voisin
venu, pas par contagion amicale ni compassion pour le vent en ce ventre mais
parce qu'il fermait les yeux quand Pinocchio, prit de folie car affamé
lorsqu'il se mit à tirer sur les cloches de l'entrée et ainsi, le réveilla.
Le voisin :
- Cela ne va pas ! ???
- Non ! répondit Pinocchio, j'ai bien faim.
- Attends donc, approche un peu ton Borsalino et
ne bouge pas.
Pinocchio attendit sagement, Tête au Vent. En plus de se casser Le Nez à la porte du voisin,
Pinocchio ne reçu pas mieux qu'un seau d'eau sur la tête et trempé à
l'ordinaire soit, ventre creux et ayant les crocs comme jamais, il retourna,
maître d'équipage d'un navire sans fond, à la maison.
Bien qu'accueilli à bras fermé, frissonnant, le
cœur tourmenté et la mine défaite, ne voulu point montrer de quel bois il se
chauffait, se réserva et rentré à la maison comme il l'était précédemment,
s'assit alors devant le feu, posa ses pieds sur les planches devant la
cheminée, tandis que ceux-ci s'enflammaient pendant son sommeil pour roussir
longuement et lentement jusqu'à l'aube sans que Pinocchio n'ouvrit un oeil.
Un peu plus tard :
- Toc, toc, toc...
Pinocchio, le flamboiement ardent du palpitant
désormais en éveil mais les jambes presque fauchées d'un feu qui avait hurlé à
la lune toute la nuit et mangé ses pieds de bois, résigné à ouvrir les yeux,
s'échauffa :
- Qui va là ?
- Geppetto, mon petit. Comment vas-tu ? dit t-il
en entrant.
Et Pinocchio, irrésistiblement étincelant
d'une nouvelle flamme, en désignant les merveilles de sa nuit mouvementée par
l'orage :
- Cela dépend du Vent, murmura t-il, calmé.
Pinocchio - Livre I Chapitre V Nez en l'air
Où Pinocchio, Nez en l'air à peine sorti de l'œuf et fort
de trouver un repas, fût frappé des tourments de la faim qui lui
remontait le long de l'échine pour se perdre à mi-chemin dans l'estomac. Cet
estomac le tirait encore jusqu'aux talons, l'amenant à chercher ce qu'il pourrait
avaler et de marcher rapidement en tous sens pour se jeter sur la moindre
miette. Cette idée de faim redescendit enfin al dente jusqu'aux pieds, et notre
pantin enfin en tête à tête avec les poubelles, c'est à dire Pinocchio, comme
les loups lorsqu'ils sont tenaillés par une faim longue comme un jour sans
rien, sur la touche, sentit le vent effleurer son âme, pour la première fois.
Le grillon lui revint à l'esprit et tombé des nues , notre petit pantin tout à
sa question surprit un œuf providentiel qui se tenait au sol, limité de ne
pouvoir encore éclore depuis cette maison de naissance. Et qui, d'imaginer cet
œuf en mouillette, soit alors comme omelette, ou bien peut-être poché ?
Sans attendre Pinocchio fit chauffer la marmite,
bien grande pour ce bel œuf qu'il voulut alors se faire sur le plat, un œuf qui
ne l'entendait pas de cette oreille, aussi choisit-il de sauver sa vie et éclot
avec éclat immédiatement après que Pinocchio lui eût cassé la coquille pour le
manger.
Qui de l'œuf ou de Pinocchio fût le plus heureux,
une question que personne ne se posa alors que le petit poussin apte à vivre sa
vie en toute indépendance s'envola sous le ciel de tristesse qui assombrit
notre Pinocchio, apprenti fort peu paramétré pour voir plus loin que le bout de
son Nez.
Pinocchio - Livre I Chapitre IV Les Papillons Sont En Vacances
Pinocchio battait au champs alors que Geppetto
croupissait toujours en prison. Lequel Pinocchio dans sa hâte de se retrouver
seul, sautait de mare en ru, et s'engageait pour retourner chez Geppetto. Il
bravait le territoire des lièvres, de petits animaux vivants dans les bois et
les prés, se frottait dans les arbustes, ramassait des épines noires dans les
bosquets et se trouvait tout écorché. Son but était de retourner chez lui,
passer la porte et de s'allonger mais lorsqu'il franchit le seuil, et se crût
enfin à l'abri, voici ce qui arriva :
Cela faisait une vie qu'un grillon implanté dans
la maison, parlant depuis sa chaire, lui admonesta une tirade, une envolée de
mitraille dans les présages :
- Mon pauvre, si tu savais, heureusement que je
ne suis pas comme toi, moi, je respecte tout le monde et de plus, si je n'étais
pas là tu serais mort, et tu n'aurais plus rien sans moi : écoutes bien ce que
je te dis. Ne prétends pas tourner les talons sans se soucier de tes auteurs,
j'entends par là même ceux qui t'ont donné la vie, cette vie qui est la tienne
sinon, le malheur s'attachera à toi.
- Ne sais-tu pas que les papillons sont en
vacances répliqua Pinocchio et que je veux aller en ce pays, car que faire à
l'école, apprendre, étudier, travailler, ce n'est pas de mon rang, je préfère
aller à la diable !
- Alors arrange toi, trouves une méthode avant de
partir sinon tu finiras à la manquesse car si tu es à pied, tu resteras sur le
sable même s'il n'y en a pas et tu regarderas les collines en enviant les
oiseaux d'avoir un nid. En revanche, si d'arrache-pied tu travailles
loyalement, et bien, tu t'assureras d'être marqué par la lire, et ce ne
seras pas rien.
- Grillon de malheur ! Vas-tu te taire ! s'emporta
Pinocchio en attrapant le premier outil qui lui tomba sous la main et le
lançant violemment vers le grillon. Il percuta malgré lui le pauvre grillon qui
maillet en tête succomba malheureusement, prêt ou pas, pour être accueilli au
sommet comme un ange du seigneur.
Pinocchio - Livre I Chapitre III Plume Gogo
Dans cette maison, le plus beau était à
l'intérieur de Geppetto. Rien n'était vraiment réel dans le décor flou et
pourtant, c'est ce quotidien qui lui avalait la vie, faite de peu de choses en
vérité. Geppetto tout juste entré, observa les outils dont il disposait pour
exécuter ce qu'il avait en tête. Le travail du bois, il le connaissait mais
devant cette pièce de bois là, si particulière, il était pris par un désir
violent et son cœur ressentait une intensité, quelque chose de bien connu, cela
l'emportait tout à fait et il ne savait plus comment happer le miracle,
extraire l'éclat des étoiles et les planter dans vos yeux, créer ce pantin, que
cela vous transforme aussi, les amis.
Avant la taille, il exultait. Cela signifiait
qu'une nouvelle fois cela allait le traverser, le prendre et il savait qu'il
fallait profiter de cela vite, et sans attendre car bientôt cela s'éloignerait
tout à fait, tout à coup et sans prévenir, et alors il s'agirait de patienter à
nouveau pour que ce feu brûle en lui, jusqu'à ce que plus haut les éléments
s'accordent pour lui donner cette lueur, ce royaume, jadis atteint plusieurs
fois, et vous inviter à la félicité, vous emmener en lune de miel dans cette
histoire, vous coucher sur un lit de roses, venez-voir cœur léger et dans l'insouciance,
ce que mon pantin deviendra : devant, tout droit, allons de l'avant !
Devant le feu, il décida d'appeler le pantin,
Pinocchio, dans l'idée que sa connaissance des ascendants d'une famille pauvre,
nommée Pinocchi, avait permis à tous de pouvoir se nourrir, et de vivre
simplement, sans aller de travers.
Une fois la tête sculptée, Geppetto fût pris d'un
hoquet de surprise. Les yeux roulaient de tous côtés. Geppetto interloqué, se
demanda s'il avait fait coup double en une seule tête, se mit au garde à vous,
peu fier de la peur qui s'infiltrait dans ses veines, se dit qu'il entendait
des voix, accorda ses gestes afin donner une forme au nez de Pinocchio, mais
celui-ci s'étendit de plus de dix pouces et Geppetto se crût plumé, PAUVRE
GOGO, tandis que le nez insolent le bravait, se moquait en grandissant et en
devenant long comme une épée. Fâché par cette soudaine remise en question, il
cria, interrompit le travail, et explosa de fureur, emporté par ses nerfs et
pourtant sa volonté de fer ne l'empêchait pas de saisir cette tête et de tenter
l'impossible en faisant une bouche. Elle se riait de lui, et lui, déçu,
larmoyant, essuya cet échec en créant le reste du corps, les jambes, et vlan,
Pinochio lui lançait alors un coup de pied sur le nez. Geppetto, tout à trac,
le fit marcher, lui tenant la main, un pied devant l'autre comme un gentil
petit fiston, qui devint de plus en plus sûr de sa marche, avança gentiment
vers la porte, et s'engouffra vers la rue qu'il traversa en courant,
s'éloignant à bride abattue, loin de chez lui.
Geppetto de le suivre et de courir derrière lui,
clopinant mais Pinocchio en cavale, cavalait justement comme un fou, sautant et
bondissant, tel un animal en fuite heureux de retrouver la liberté, se
faufilant comme une anguille au milieu des passants qui riaient comme de bons
bougres d'un spectacle effarant : un pantin de bois qui faisait faux bond à
notre Papito.
Un carabinier qui était là, réussi à l'arrêter en
saisissant son nez qui dépassait tellement, qu'il en fût stoppé net. Geppetto à
bout de souffle caressait l'idée de lui tirer les oreilles pour le punir mais
quand il arriva et voulu lui donner la correction prévue, point d'oreille pour
le châtier, il les avaient oubliées pendant la taille. Le pris donc par
le cou mais sous les menaces de représailles et promesses de châtiment,
Pinocchio se laissa tomber comme un mouchoir et refusa de faire un pas de plus.
La petite foule réunie autour d'eux se pressait
de commentaires sur Geppetto, le traitant de père fouettard et invectivant de
leurs propos salement accusateurs, comme les déballonnés de service et
fier à bras de surcroît spécifiquement ils ne risquaient rien. Le carabinier
s'illusionnant pris pour argent comptant les paroles de ceux-là qu'aucune
mauvaise parole ne gênaient, si bien qu'à la fin le carabinier empoigna
Geppetto par le col et l'emmena pour le jeter en prison, tandis que Pinocchio,
enfin libre de tout, peut être, c'est ce que nous verrons ensuite car pour
l'instant Geppetto pleurait comme une madeleine, se maudissant lui- même, se
malmenant de désespoir, son fils ayant été élevé ainsi et conçu en toute
désolation.
Pinocchio - Livre I Chapitre II Comme six ronds de flan
Toc, toc, toc !
- Oui ? Entrez-donc...
Geppetto, salua le grand menuisier qu'il trouva à
plat, éclaté, mendiant dans la poussière une bénédiction pour cette infortune
qui le faisait trembler comme un petit bébé par peur de comprendre ou refus
d'admettre que l'esprit du bois figurait son âme.
- Je vous donne bien le bonjour ! Mais que
faites-vous à terre ? demanda Geppetto comme six ronds de flan.
Pour toute réponse La Cerise le balada, et se
justifia :
- J'enseigne aux fourmis, vous ne pouvez-pas le
comprendre... Nous comptons.
Un, deux, trois, chantait-il, mal assuré en
feignant la confiance.
Geppetto abasourdi, accepta la bricole et lui dit
ensuite alors que La Cerise se remettait sur pied :
- Pour cette visite, je viens vous instruire de
cette idée qui me vient depuis ce matin. Je me suis réveillé le goût pour créer
un pantin de bois qui amusera le temps à tous les passants, libres à eux pour
cela d'allonger comptant, car on ne vit pas d'air, je pourrai ensuite bien me
sustenter. Pensez-vous La Cerise qu'il y aura méprise ?
- Excellent pour toi Polenta ! affirma la voix.
Geppetto tomba en un coup de colère sur La
Cerise, l'incendiant de haine pour cette infamie :
- Comment osez-vous abîmer mon nom !
- Ce n'est pas moi !
- Menteur !
- Attends voir que je te marronne la carcasse !
- Ne me monte pas de couleurs !
Il est vrai toutefois que ce vieux père là, tout
à ses tracas ressemblait trop bien sur ses hauts plateaux à un gars tout droit,
planté de vermicelles jaunes sur le sommet de la tête, ce qui faisait tout haut
rire les marmots et les garnements toujours trop contents qui criaient chaque
fois : "voilà Polenta" ! Geppetto se mettait dans un état de nerfs
volcanique et menaçait alors les mers et les cieux.
La Cerise entra dans la danse de cette agression,
et qui de se taper, se cogner, se griffer. Advienne que pourra, puis de haut en
bas, s'esquinter férocement tels l'un contre l'autre et puis pour finir à force
de se meurtrir, en vinrent à s'entendre pour proclamer la paix, voilà tout
l'effet.
Alors aussitôt, pauvre Geppetto, prit une raclée
après que La Cerise voulant lui donner le morceau de bois qui le beau filou se
laissa glisser de ses mains pour flanquer les foies et frapper comme cela les
jambes de Geppetto ce qui envenima à nouveau tout état de droits dans la
relation.
Les deux bons compères, s'étant étripés, firent
enfin voler la colombe car ami ami pour solde de tout compte et de surenchérir
pour se garantir amitié à vie, en deux bons gentils.
- Prends donc celui-là, dit La Cerise pour le lui
remettre en main en balançant doucement ce morceau de bois que Geppetto
convertit en une chose à soi.
- Je te remercie bien.
Et Geppetto clopin clopa jusqu'à son bon chez soi
et contre son torse serra l'inconstant pour le maintenir dans une amitié qui ne
fit que commencer comme cela.
Fût-Il Aux Cent Coups
Librement
adapté du conte de Carlo Collodi.
Il était une fois, une marchande de froid qui ne
saluait pas les rois. Il était pourquoi depuis cet état, l'invisible froid,
lancé à tout va, qui surprit la foi, du marchand de bois se contera comme cela
: Le père La Cerise, nez de ROUGE myrtille lorsqu'il vit jaillir, ce morceau de
bois, qui le mit en joie, afin de créer, cet objet heureux, avec sa hache, en
levant le bras, entendit le vent lui souffler par là qu'il faisait si froid,
qu'il en entendait une petite voix, par ici et là.
Affûté de peurs, Monsieur Monseigneur, tout de
bien soudain, effleura ses mains, se tira les cheveux, tourna d'un seul tour,
regardant dedans et d'un oeil d'autour : qui peut-être là ? Tirelirela,
retourna tout droit à son bout de bois et lui écrasa un coup de bambou après
nulle voix n'avoir entendu, point ni même crût, cette voix, ici même en son
toit.
Ce coup développa à grand cri et dam, cette
petite voix, qui voulût par là, stopper cette attaque : Monsieur La Cerise tout
à sa surprise tomba la mâchoire sur ses grands genoux, langue et yeux claquant
sous les soubresauts d'une si grande surprise : fût-il aux cent coups,
regardant de près et plutôt beaucoup ce si surprenant petit bout de bois qui
lui inspira un soulèvement, une volée de coups pour tordre le cou à ses
présomptions.
Sous les coups la voix, cria à son tour
pour arrêter cela et le menuisier avala de suite, le chant du silence afin de
se fendre d'avoir la foi et de claquer encore et puis d'affiner ce bois
chatouillé, ce qui le conduisit à être dans l'noir, nez bleu à faire peur,
tellement vraiment, il en était blanc.
samedi 7 juillet 2012
LEs Voltutes
Qu'on laissera tomber Charles
Alors c'est peut être à cause des meubles Charles X
Pour un Vrai Regard De l'Un vers l'Autre
Quant Les Yeux sont Déjà Autour de Soi
C'est Ouvrir LEs frontières
Car il est sûr que recevoir et prendre Ceci ou Cela
Malgré Tout
IL vaudrait mieux être Fou à Deux
Dès lors que Chaises détenues soient enfin délaissées
Qui pourra pourtant Dire Oui
De l'architexture du corps
Amalgamés aux desarrois des quelques raisons
Car tous Les lieux du Corps sont profondément
Afin d'éviter de S'aimer follement
Et Chacun de se maudire l'un l'autre
Quelques Fois
Il y a des trucs qui s'baladent
Entre Soi et L'autre
Ce que chacun voulait prendre
Entre Soi et L'autre
Ce que chacun voulait prendre
Où même de donner
La Chaleur de son corps
Belle alors empêchée de prendre pour elle
Point de prise pour gouter la belle
Ainsi, l'épanchement s'avéra délicat
Sans que l'un ou l'autre ne comprenne
Qui s'était mise entre eux deux
Une Chaise Louis 15
Entre Elle et Lui
De laquelle il vit
Regarda enfin la belle
De Son grand désir
Tout au plus pouvait-il toucher son épaule blanche
Car elle semblait réelle
Et lui ne comprit pas
Comme décrochée de son corps
Elle resta
tira par une main
tira par une main
Il tenta de l'attirer à lui dans les voltutes drapé de soie sur son corps blanc et voulu l'embrasser et la
vendredi 6 juillet 2012
Vous M'existez
C'est une ombre qui vous suit. Elle n'est ni Noire ni Blanche, elle ne court pas derrière vous, elle n'est jamais là par hasard, elle est en vous et si vous l'appelez trop fort elle pourrait vous rendre visite à votre insu, il ne faudrait pas croire que cela soit mauvais ni triste, il faudrait pour cela comprendre qu'à vos côtés soit toujours présent cette sensation de savoir ce que sont l'intensité de l'instant, la brise de l'Amour, et alors vous sentiriez soudain comme cette déclamation pourrait être subtile, comme cet accompagnement pourrait être vivant et charmerait vos sens, par certains mots, ou images, réelles et impromptues qui influeront grandement votre corps, un corps qui reçois alors plus ou moins ce qui est attendu, dès lors que l'on n'ait plus d'attente, une sensation quelle qu'elle soit pourrait vous ouvrir pour de bon ce que nulle autre personne n'aurait fait avant, parce que justement peut-être quelque chose serait fini, de vos délimitations, ou pas, mais vous seriez alors devant, avec pour ou contre ce qui se présenterais, que vous appréciiez ou pas ce quelque chose, No madeleine, et pourtant quelque chose qui rappelle quelque chose qui, ou même simplement une sensation nouvelle, une agitation des sens ou une secousse incomparable parce que devant vous spécialement pour vous passerait, une ombre fugitive, vos angoisses, peut-être aussi quelque chose de vraiment bien, nul ne le sait.
Vous même, quel contrat entretenez vous pour obtenir ce que vous estimez le plus juste pour vous. Dans le mot Juste il y a tout un assemblage liquide qui cloche, en effet, ce mot comme l'Amour, deviens dépourvu de justesse, robotisé à outrage sur fausse convulsion de plaisir.
Quel contrat auriez-vous souscrit pour vous garantir que vous ne pourriez rencontrer mieux ou différent, qu'est-ce qui vous incite à chercher le confort de l'entre soi qui ne vous transférerais aucune puissance ni aucune valeur : vous trouveriez peut-être plus prudent de vous retrancher devant certains mots, plus savamment délicats à employer pour votre voyage, vous dessinez une ligne, et dessus, funambule vous marchez, ce qui m'est sacré est que vous soyez en moi sans planification, vous m'existez, et à toute heure.
dimanche 1 juillet 2012
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