samedi 11 octobre 2014

L'Autre Aussi

Il avait un visage pâle, je l'ai observé silencieusement très longuement et à de nombreuses reprises. Ses yeux, et à l'intérieur, je n'y voyais rien, rien de rien, rien de connu, rien de différent des autres, cette même absence, ce même détachement, ce même effacement, ce même figé, c'est cela quelque chose de figé, de tenu, de simplement fermé, cloîtré, envahit, du gris, du noir et du blanc, pas de couleur, juste ces yeux là, une photo qui montre qui il est et ce qu'il à fait, ce qu'ils ont fait, je sens enfin que quelque chose de mon cœur s'ouvre encore un peu plus, je ne croyais pas que ce pourrait être toi, je ne pensais pas te voir réapparaître, je croyais en avoir fini, je pensais ne plus avoir à regarder dans cette direction, et grâce à cette chance de pouvoir observer et comprendre ce qui entrave, je puis le voir, je puis voir comme une part de moi se recueille admirablement, avec tellement d'amour et d'émotion devant vous, devant vous deux, et comment cela me fait reprendre des forces, comme cela m'amène devant d'autres issues, d'avoir vu cette présence, d'avoir été vers elle, de l'avoir enlacée, d'avoir senti cette cette chaleur, et c'est amour, de les avoir enlacés tous les deux. Depuis, je respire mieux. 

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