dimanche 22 mars 2015

Com Déu mana

Dios mediante.
Hola. Te llamo desde el móvil. Quisiera hablar con C., por favor. 


S'est fait sauté l'plafond, exactement comme toi. 

Mais personne lui à couru après, il est resté deux mois chez lui, sans qu'on le découvre. 

Je peux te dire que j'ai eu les nerfs à mort. 

Tu te rappelles comment qu'y s'était fait démonter la mâchoire ? 

Sais même plus si tu étais encore là. 

Déjà, si t'avais attendu un peu, J'avais encore des trucs à te dire, tu serais verde, l'autre jour sur La Internet, j'ai vu un truc, ça ne t'aurais pas plût, je suis restée soft, et tu sais mais tu n'y croirais pas, c'est fou que les événements internationaux tournent comme ça, comme on le sait depuis toujours, Putain, Com Déu mana, tu pouvais pas attendre ? 

Tu pouvais pas voir que c'était rien de perdre quelqu'un qu'on aime ? Oui d'accord, pas exactement, mais. Tu n'as pas su l'accepter que l'amour ne se force pas, ne se demande pas. A moi non plus il y a quelques petites choses qui m'ont gênées, des choses, je ne sais pas, j'ai toujours eu l'impression de penser aussi aux autres et peut-être que je me trompe, qui est infaillible ?

Je savais pas encore à cette époque là que cela venait pas du tout des événements du quotidien, l'acte du suicide : et maintenant que je ne peux plus te faire part de toutes mes trouvailles. Je le fais pour les autres. Ceux qui viennent à moi, mais tu sais, c'est pas simple. C'est pas simple d'accepter de voir ou t'en es. Et encore moins de le transmettre. 


Tu pouvais pas essayer de traverser la douleur ? Non, tu n'as pas pu. Et lui non plus. Je le vois, je le vois encore, de temps en temps, et...




Alla mattina appena alzata
O bella ciao bella ciao bella ciao, ciao, ciao
Alla mattina appena alzata
In risaia mi tocca andar
E fra gli insetti e le zanzare
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
E fra gli insetti e le zanzare
Un dur lavoro mi tocca far
Il capo in piedi col suo bastone
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Il capo in piedi col suo bastone
E noi curve a lavorar
O mamma mia o che tormento
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
O mamma mia o che tormento
Io t'invoco ogni doman
Ed ogni ora che qui passiamo
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Ed ogni ora che qui passiamo
Noi perdiam la gioventù
Ma verrà un giorno che tutte quante
O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao
Ma verrà un giorno che tutte quante
Lavoreremo in libertà.

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