Charles se reconstruit. Il est parti de son foyer et à laissé dernière lui 2 enfants, 2 jeunes enfants et sa compagne, la mère des petits, il y a 15 ans. Devant lui cela va mieux, quelque chose avance, et c'est positif. S'il effeuille ses souvenirs encore c'est parce qu'il en recherche le sens et la séparation d'avec ses propres enfants lui est à lui-même inconcevable. Il a shooté pendant pas mal de temps et c'est fini, il s'en est sorti. Malgré tout quelque chose le tenaille encore. Il était petit garçon. Un abus. Si quelque part quelqu'un pouvait montrer que Charles, devant cet abus, eût peur de reproduire la même chose vis à vis de ses fils et de se sauver loin pour ne pas risquer d'abuser ses propres enfants, alors, les enfants pourraient voir autrement leur père absent, pourraient se rapprocher de lui, parce que quelqu'un aurait nommé les faits, et peut-être, Charles pourrait lui même se voire avec Majesté, et allez de l'avant , et réaliser qu'il avait le pouvoir plus qu'il ne pouvait le croire. Il ne faut pas croire ce que dise ceux de l'intérieur, au chaud dans leur maison, d'en haut : du plus bas, Charles ne véhicule pas des idées fausses sur lui-même et quand il dit qu'il avait tout, qu'il vivait bien, cela est vrai. S'il y a eu cette expérience de la rue, ce n'est pas parce cela était choisi passivement, par négligence, incompétence où triple vocation pour la misère. Un seul regard peut changer le cours d'une vie à jamais.
Habitez votre regard.
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