samedi 2 août 2014

No Carnet'''''''Capitaine, Effacements

Pas Envie. Pas envie parce que pour toi, pas là. Comme un sablier les grains ne descendraient pas, le sable ne voudrait pas y aller, ne pas prendre quelque chose ailleurs, ou l'on a pas pu, alors non, et toi alors ? Et toi, et toi et toi ?

On ne sait jamais si cela retirait quelque chose, enlèverait ce qui n'a pu. N'importe quoi. Peut-on être si.......
Oui.

La pluie partout, dégoulinante, chaussures, bras, dos, froid aux yeux, respirer, murs sales, saletés environnantes, café, 5 cents+10+5+10+20+20. 40 cents ? Machine garde tout, des murs sombres aux pensées salies, ça ne va pas, ça ne va pas, ça ne va pas :

- Il est beau ton sac, dit la Capitaine.
Tunis dit-elle tout en se redressant fière et haute pour quelques instants. Tout perdu, mais Dignité.
- Tu t'appelles comment ? C'est joli !
Droit dans les yeux. Tunis.
- Et toi ?
- Marie

- C'est qui ça ?
Ah ?!  Dieu veille sur lui.

Elle se penche, toute en avant sur la table et retourne main :
- Fait voir ! Regarde lignes, l'air de dire, lève les yeux, et dit : t'es jolie !
- Il est beau ton petit sac.

Merde, La pluie dans les yeux !


Capitaine regarde, applique sa main sur, c'est bon, chaud, appuie un peu, c'est le bon pansement, quelques secondes, une main sur une autre main. Puis retire.

Capitaine, tu veux un café ?
Je suis de Tunis, moi !
Oui !!!
Capitaine Toute !

Je reviens demain.
Tu vas où ?
Ah...
Et tu reviens quand ? Quand ?
Demain.
Normalement demain.
Demain ?
Demain j'espère, sinon Dimanche. Mais Demain plutôt.
Bon, je t'attends là, alors.


Embrasser Capitaine Aussi.
A demain Capitaine ?
Capitaine lève les yeux.
Tu t'en vas ? Mais tu vas où ?
Demain ?

Je reviens demain.

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