vendredi 2 octobre 2015

Et BA, de Didier ACKER. On en reparle ?

Pendant que les Demoiselles, Mesdames et Hommes lisent 50 nuances de Grey (Figurez-vous qu'on me l'a proposé : je n'ai rien répondu, entendu que tout ce qui vous tombe dessus à du sens....nous verrons) je ne met pas de lien, j'aime bien déconner pourtant, (et c'est une romance érotique). Dans le genre (oh non, pas ça), la dernière fois, j'ai ouvert un bouquin au hasard, sur l'histoire de la sodomie ( je ne mets pas de lien.) Et, je suis tombée sur ce qui ne reflète très certainement pas du tout le bouquin, dont je ne vous parlerais pas du coup, tant pis pour vous, je suis donc tombée, vraiment. C'était un récit qui avait tout d'une scène de viol, réelle.

C'est là que je me suis rappelé comment, l'impact des mots peut-être puissant, autant que les photos, et qu'au détour, la réalité est, somme toute, d'une complexité certaine au vu de ce qui peut-être ressenti, lors d'une expérience de cette nature. Résolument contre la censure, je me suis demandé, si ce passage était bien opportun, et il a laissé des traces, il m'a un peu hantée en pensant que, l'extrait donnait à penser que ce viol, ces violences sur jeunes filles, devaient être comprise, dans un questionnement qui n'aura de cesse d'interroger les pulsions humaines comme celles que l'on retrouve dans les guerre, dans le visage de l'homme qui témoigne que l’Afghanistan est un champs de bataille, un zapping, que c'est une folie humaine déferlante, prégnante de traumatismes, aussi bien et non seulement pendant la guerre qu'après, quand c'est terminé, quand les corps doivent retrouver ou perdre la mémoire, quand les témoignages sont diffusés, quand, le travail ne peut plus s'arrêter au constat et quand il faut regarder les faits en face avec les implications et les responsabilités. Et que cela va encore durer des décennies, cette empreinte. Et qu'il n'y a pas pire que les cons capables de vous dire : putain, j'aimerais pas être à ta place. Le summum.

Toujours la même chose, jamais les mêmes histoires. et comment transmettre cela, comment en parler, comment en tirer quelque chose ?
C'est en écriture. Work in process. A venir.


En attendant, je déplore et condamne tous les traducteurs de ne pas pouvoir disposer d'une traduction de la biographie de Blondie. L'appel est lancé. (Je ne porte pas de frange, je le jure). Here.

Sinon, j'ai très envie de lire Profession du père de Sorj Chalandon. Et, je n'ai pas tellement envie d'expliquer pourquoi.

Quelqu'un qui ne m'aime pas m'a offert Ce qui a dévoré nos cœurs de Louise Erdrich, avec un petit point rouge derrière le livre de poche qui cache le prix indécent, ça m'dit que dalle.

Sinon, vous connaissez Brauner ? D'enfer. Fall EDITION, Alain JOUFFROY : Victor Brauner.

Ett puis, je en vous parlerais pas de Romain Slocombe, Un été Japonais.(sur 4 tomes, prem's en cours) ni de Romain Slocombe. En revanche, j'irais voir Miss Hokusaï. Qui ne connaît toujours pas Un été avec COO ?


Un encas, en cas d'accident nucléaire, voire pour tous autres cas :  Le Zen macrobiotique ou l'art du Rajeunissement et de la longévité, Georges OHSAWA, NYOTI SAKURAZAWA.  Si vous mangez trop de Yin, vous serez trop Yin et si vous êtes trop yin, rien ne va plus. Pour tous les yang, aussi.


Sinon, rien à voir mais j'adore Audrey Lamy : j'ai pensé qu'il était bon de le dire. Je suis sûre que j'ai bien fait.



Et BA, de Didier ACKER. On en reparle ?

Bientôt.



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