Pinocchio, en avant toute pour regarder le
spectacle se trouva fort dépourvu quand Monsieur Trouillamine mal venu fût face
à lui, tout à sa hargne de ne pouvoir posséder Pinocchio contrairement
aux autres marionnettes qui faisaient le spectacle, le contrôle de leurs fils :
oui, vous le savez, les fils de marionnettes qui nous entourent et nous
relient les uns aux autres, connexions réellement libres si nous
n'attendons rien : nous ne voyons ces fils encore que par les sens,
ressentez-vous cela ? L'infini des perceptions ? Invitation ! Ayez peur,
pourquoi pas ? Mais venez avec moi :
Trouillamine fût fort peu dépourvu quand il vit
que Pinocchio dérangeait son spectacle : en vérité c'est lui qui montrait les
marionnettes et celles-ci reconnurent en Pinocchio un peu d'elles mêmes et le
portèrent à bout de bras, et de fait, les voilà qui transformaient le spectacle,
et les clients de se plaindre à haute voix car le spectacle était en cours de
représentation.
Monsieur Trouillamine trop heureux de pouvoir
mettre à néant un ennemi de cette nature qui menaçait soit disant son spectacle
mais surtout ses résistances et son empêchement à bien vouloir se rendre lui
même disponible pour l'écoute de ces marionnettes et bien sûr de lui-même.
Refus de se laisser influencer par peur de se perdre, de coordonner sa vie avec
puissance de contrôle des représentations. Les siennes aussi.
Et de vouloir jeter Pinocchio au feu pour activer
le foyer sous sa pitance pour se débarrasser définitivement de cet intrus qui
lui révolutionnait son quotidien bien rangé. Pas de coup de tonnerre pour moi
se disait Trouillamine face aux émotions.
Salutations !
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